L’intensité d’une douleur endo-buccale n’est pas proportionnelle à la gravité de la pathologie :
Un gros kyste dentaire ou maxillaire peut atteindre la taille d’une belle noisette sans aucune manifestation douloureuse, diagnostiqué au hasard d’une radiographie de routine.
Inversement, la douleur provoquée par une crème glacée sur les collets dénudés des incisives peut être violente, sans pour autant compromettre la pérennité des dents.
Afin d’instaurer un climat de confiance entre le thérapeute et son patient afin que ce dernier puisse bénéficier de séances de soins détendues et de bonne qualité thérapeutique, la douleur est soulagée au plus tôt si elle est l’objet de la première consultation chez le chirurgien-dentiste (un conseil : prendre rendez-vous avant d’avoir mal !!!), et elle est prévenue au début des séances de soins par une anesthésie locale chaque fois que le praticien estime certain, probable ou possible l’apparition d’une réaction douloureuse.
Il est exclu aujourd’hui de réaliser des soins de qualité si des réactions douloureuses interviennent d’une manière intempestive en cours de soins.
Aucun acte invasif de chirurgie dentaire ne doit s’accomplir aujourd'hui dans la douleur.
Si tel est le cas, il y a quelques chances pour qu’il soit de piètre qualité.
Aucune injection anesthésique n'est contre-indiquée si vous êtes en bonne santé.
Si sur le questionnaire médical rempli lors de votre première consultation, vous avez notifié dans le détail tous vos problèmes de santé, le dosage et la quantité du produit anesthésique seront alors adaptés à votre cas.
Sachez encore qui si toutefois, vous êtes réellement allergique aux anesthésiques locaux pour avoir déjà fait un choc violent, vous serez orienté vers les rares services hospitaliers qui pratiquent des soins dentaires sous anesthésie générale.